Dossier de construction du 747 indoor par Michel Ferlet.

La construction de cet avion est réalisable selon ces plans uniquement avec une machine de découpe numérique.  Je ne propose aucun kit à la vente.

Vidéo des vols de michel

Les fichiers de découpe

Description succinte du prototype et videos

  Dossier de montage du 747

1)      Les réacteurs

Découpe des nacelles extérieures                      L’ensemble des pièces constituant les réacteurs

Découper un tronçon suffisamment long pour avoir les nacelles des 4 réacteurs en une seule découpe

1 tronçon pour les nacelles extérieures

1 tronçon pour les nacelles intérieure

Le collage du moteur sur le pylône doit être robuste et résistant aux vibrations.

Si le moteur venait à se décoller l’hélice occasionnerait des dégâts à l’intrados de l’aile.

Il serait en plus difficile à recoller en place. (C’est du vécu !!!)

Il faut équilibrer les hélices pour avoir le moins de vibrations susceptibles de décoller le moteur.

Les fils d’alimentation sont en 3 x 15/100 mm cuivre émaillé et torsadés à l’aide d’une mini- perceuse.

Ne pas être radin sur la longueur ce serait dommage d’être obligé de faire un raccord une fois tout assemblé.

 

 

Ressouder un fil cassé suite aux vibrations en passant le fer  par l’avant de la nacelle sans toucher les bords a été une expérience inoubliable. Heureusement qu’il y avait du rab de fil.

Une goutte de colle néoprène sur les soudures est à prévoir à ce stade du montage de la nacelle et le fil ne cassera plus jamais.

Petite modification à prévoir : Le tube arrière pourrait être quelques millimètres plus long afin de s’encastrer dans la partie avant ce qui donnerait une bonne rigidité à l’ensemble.

Il arrive que les nacelles touchent le sol.

J’ai résolu le problème en collant une languette de papier pour solidariser l’avant et l’arrière du réacteur.

Les hélices doivent passer au plus près de l’intrados en jouant sur la profondeur de l’encastrement du pylône sinon vous allez devoir augmenter la hauteur du train d’atterrissage.

 

2)      Les ailes

 

L’ensemble des pièces

Collages bord à bord sans renforts

 

 

Les hélices passent très près de l’intrados.

Deus saignées au cutter sont faites pour passer les fils d’alimentation.

 

3)      Le fuselage

 

 

Le tronçon N°5 est le plus difficile à découper à cause de sa forme très conique.

Il faut régler la chauffe pour être juste au contact du coté le plus grand (formation de cheveux) et limite trop chaud du coté le plus petit.

La grande largeur de la table du club (1185mm) et la hauteur relativement faible (400mm) n’ont pas facilité les choses.

Vive les petites tables pour les découpes tordues !

En trichant sur la hauteur de base du bloc et en surélevant le bloc on arrive à passer la découpe sans avoir une limite d’axe Y dépassée.

 

Le tronçon N°5 enfin découpé correctement

L’ensemble des pièces du fuselage.

Bon OK pour l’instant ça ne ressemble pas vraiment à un Boeing 747.

 

Il est plus facile de mettre en forme l’avant du fuselage (Blocs 1,2 et 3 + tronçons 1 et 2) plutôt que de manipuler un fuselage complet

Cela facilite aussi l’accès à l’avant pour la roulette orientable.

Une grande partie du look de avion de ligne est déterminée par son nez.

Soigner cette étape en s’inspirant des photos du vrai.

 

 

Le fuselage terminé. Bosse caractéristique et forme de nez pas de doute c’est bien un Jumbo jet

 

L’intérieur du fuselage vu vers l’avant. Alignement des tronçons grâce aux plans de joint.

On voit la roulette avant orientable et son ressort de rappel.

L’intérieur du fuselage vu vers l’arrière montre la fixation de l’aile : une traverse en dépron 6mm et un aimant provenant d’un jeu pour enfant Géomag.

Sur l’aile une simple rondelle métallique suffit car avec 2 aimants la fixation était trop puissante.

On voit également les commandes en fil kevlar de profondeur et direction. Il y a juste un petit tube plastique de quelques centimètres à l’endroit où le fil traverse la paroi du fuselage

4)      Stabilisateur et dérive

    Les charnières sont en papier calque                        Le volet de dérive au repos

Notez le ressort en fil de pêche en acier tressé.

        Détail du ressort de profondeur                      Le volet de profondeur au repos

Le ressort cherche à positionner le volet de profondeur en permanence plein cabré.

Un fil de kevlar agit en piqué.

Toutes les gouvernes ainsi que la roulette avant ont été réalisées sur ce principe et fonctionnent sans problèm

Les commandes de profondeur et de dérive : Carte bleue et tresse de pêche en kevlar.

5)      Les trains d’atterrissage

Il s’agit de la photo des roues du vrai imprimé sur papier 80gr et collé recto verso sur une plaque de dépron 3mm

Un tube de carbone est ajouté puis les roues sont tournées sur une mini perceuse avec une cale à poncer jusqu’au bon diamètre

 

                                  18 roues au total !!!

                                    Les ensembles de 4 roues du train principal.

 

La partie centrale est constituée de balsa, tube carbone 3mm et tube plastique provenant de l’intérieur des commandes souples.

                   Il y en a quatre à faire                                     Détail du fil de nylon de rappel

La jambe principale est en balsa 25/10 + paille Mac Do

L’articulation est en carton d’emballage de servo GWS

Un petit fil de nylon fait basculer l’ensemble vers l’arrière dès que le train n’est plus au sol

Un coup de fer à souder sur l’extrémité des axes de roues pour faire une sorte de rivet.

 

Bascule des trains principaux lors du décollage

Le réglage de la hauteur des trains principaux se fait en 2 temps.

1) On présente les trains extérieurs et on règle la hauteur pour que les hélices des réacteurs extérieurs ne touchent pas le sol quand on cabre l’avion. En effet, à cause de la flèche de l’aile, ce sont elles qui risquent de toucher en premier

Attention cet angle de cabré peut être relativement important.

Une fois le bon réglage trouvé, on colle les jambes de train.

 

2) On présente ensuite les trains intérieurs pour que toutes les roues (16 au total) soient plaquées au sol en même temps

 

Le train avant toujours Mac Do design

6)      Décoration

Toute la décoration a été faite à partir de photos du vrai mises à la bonne dimension puis imprimés sur papier japon 12gr/m2.

Dans le dossier j’ai laissé tous les fichiers prêts à être imprimés.

Cela à été de loin le travail le plus long (le double du temps de construction)

Pour pouvoir imprimer sur papier japon, il faut scotcher celui-ci sur une feuille de papier standard

Pour que la tête d’impression n’accroche pas, il faut rabattre le papier japon derrière la feuille A4 et le fixer à l’aide de scotch.

On m’avait dit qu’il fallait mettre l’imprimante en mode brouillon pour éviter les bavures.

Dans mon cas cela n’a pas été nécessaire. Même le mode présentation ne bave pas et les couleurs sont plus denses. (Imprimante canon)

Découper ensuite la forme et la coller avec une colle en bombe non repositionnable pour photos.

Ne pulvériser que sur le papier Japon pour éviter les traces car cette colle soit disant sans jaunissement finie quand même par jaunir un peu.

Positionner immédiatement ce qui permet un léger ajustement.

Puisque c’est l’imprimante qui bosse, ce n’est pas plus cher de mettre les pilotes en train de faire leur check list

7)      Le vol

Une fois l’appréhension des premiers vols passée, le 747 vole sans problème sur un terrain de hand.

La maniabilité est excellente tout à fait comparable à un pilotage aux ailerons.

La puissance est largement suffisante environ 100g de poussée pour 186g au décollage.

Il ne faut pas hésiter à réduire dès le décollage pour voler légèrement en dessous de mi-gaz avec une assiette cabrée sinon vous allez faire du vol circulaire comme pour mes premiers vols

Il supporte la panne d’un moteur. Cela se traduit par des problèmes pour engager et sortir les virages et ce n’est pas agréable. A aucun moment il ne manifeste une tendance à engager ou à décrocher.

L’approche et l’atterrissage sont des moments magiques. En gardant un filet de gaz, on peut garder indéfiniment la roulette avant en l’air et la poser très doucement.

Attention les murs arrivent vite prévoir quelqu’un pour stopper l’avion en bout de course.

En conclusion : une super expérience inoubliable, un vol fantastique et un avion qui sort de l’ordinaire.

Pour ceux qui hésite à se lancer, le 747 à été mon premier avion découpé CNC avec prise en main de GMFC, des compensations de rayonnement et de différentes astuces apprises grâce au concours de Turbi, à la liste CNC ou sur le tas. Oui je sais je n’ai pas choisi la facilité mais c’était un coup de foudre !

Pour le vol ce n’était pas mieux après une première expérience sur un SU27 Ikarus, le 747 est mon deuxième modèle indoor.

Je vous laisse imaginer l’état du pilote au premier vol.

                                                                                                          Michel Ferlet