Mac donnell Douglas MD 83

Le dossier de construction

Suite à la construction du SAAB je cherchais un avion de ligne à réacteur cette fois ci pour utiliser 2 turbines GWS 4cm en stock.

Un airbus, un boeing, trop facile :)  et surtout trop ressemblant au SAAB. Le MD 83 est reconnaissable à son fuselage interminable, sa petite aile en forte flèche , son empenage en T et ses 2 réacteurs arrières collés au fuseau. Le sujet idéal ! Un peu risqué mais vu les qualités de vol du saab , c'était jouable.

La conception/construction n'a pas pris plus d'une journée. Conception le matin, découpe assemblage l'après midi. A partir des fichiers déjà existants, une journée suffit à la construction + finition.

Un petit tour sur RCcad, permet à l'aide d'un tryptique du réel de déterminer les formes du modèle, en privilégiant les qualités de vol , sans défigurer l'allure du MD 80 !

L'ensemble de l'avion est en polystyrène expansé dense, toutes les pièces sont découpées avec une machine numérique .Le fusalage est ,comme le SAAB en 4 demies coquilles, avec un bloc sculpté pour le cockpit et la queue. Les .dat du fuseau sont communs aux 2 avions.

Autant dire que plus la construction avançait, plus j'avais des doutes quant aux qualités de vol de l'engin : un fuselage monstrueux, des empenages et une aile ridicule... c'était pas gagné, et pourtant...

Le vol

Les premiers essais en exterieur sont concluants et je me décide à entamer les finitions : roulette directrice, train d'aterrissage, décoration.

Le réalisme est saisissant dès que le modèle s'éloigne un peu , la vitesse de vol semble être à l'échelle.

En indoor , les vols sont magiques :

Taxiage très réaliste, en suivant les lignes de touche qui font office de taxiway grâce à la roulette directrice.

Le décollage se fait à Mi gaz, après un roulage d'une vingtaine de mètre, le nez se soulève, puis l'avion prend l'air. Montée initiale très rapide. (puissance est largement suffisante et le plafond n'est pas très haut).

Le vol est ensuite très doux : la vitesse est comparable au SAAB, à peine plus rapide qu'un slow stick GWS. les réactions à la profondeur sont très coulées, la dérive particulièrement efficace : grâce à la forte flèche la mise en roulis est comparable à des ailerons. La précision des commandes associée à la faible vitesse de vol le rendent particulièrement facile à piloter.

Le vol aux grands angles est très démonstratif, vu la longueur du fuseau. Mais si on le ralentit trop (faut vraiment insister), l'arrière s'enfonce de plus en plus et il se dandine d'une aile sur l'autre. Un coup de gaz et une petite action à piquer ont vite fait de remettre les choses en ordre avant que ça ne se transforme en catastrophe aérienne.

On arrive ainsi à faire des tours de salle vitesse réduite, nez haut, tel le réel en approche sur orly.

L'aterissage est facilité : réduction des gaz, on garde le nez haut et ça descend tout seul. Roulage sur le train principal puis la roulette de nez touche à son tour. Retour au parking

L'autonomie avec les lipo 700 permet des vols interminables, au moins 15 min ( je n'ai pas encore vidé l'accu pour le moment).

Avec les mêmes fichiers à peine modifiés, dès que les beaux jours reviennent, le MD 80 version exterieur en EPP pour le vol de pente fera merveille je pense.

A suivre, le dossier de construction CNC.....