Boeing 747 400 indoor CNC

 -Un nouveau 747 virgin atlantic de Michel Ferlet. Super déco, et une petite vidéo en attenant la suite...

-VIDEO du 747 Atlas air de Jean Pauil Coissad.

Les fichiers CNC en vrac revus et corrigés pour une découpe plus simple.

VIDEOS:

  Le 747 est l'avion de ligne mythique, symbole de l'aviation commerciale moderne. Même si j'aurais préférer un airbus, je me suis attaqué au 747 car on ne peut rester insensible à ses formes caractéristiques. Pour me consoler j'ai réalisé une déco Air France...

Le 747 fait donc suite au SAAB 340 biturboprop et au MD 80 bireacteur. Tous trois ont une construction très similaire : tout polystyrène expansé, découpé CNC. Devant les qualités de vol du MD80 je n'ai pas hésité à reproduire les formes générales du Boeing à l'échelle. Seule la corde du saumon est un peu augmentée. L'efficacité passant avant tout, pas de pinaillage, (pas d'énorme karman au niveau de l'aile par exemple). L'avion est donc construit sur 2 semaines : première semaine conception/ découpe de la structure et premier essais en vol. Puis deuxième semaine finitions (train, faux moteurs, déco)

Mototrisation :

Contrairement au MD 80 , pas de turbine. Après un rapide calcul 4 turbine GWS = 120g ! J'ai utilisé des moteurs GWS direct drive montés en propulsif, parfaitement camouflés derrière les fausses turbines. Invisibles en vol. Désolé pour les puristes de la turbine. Après un rapide calcul sur le prix de revient, je suis définitivement convaincu par cette propulsion.

Tous les cablages des moteurs sont réalisés en fil de cuivre émaillé 0,1mm torsadés par 4. Aucun problème de court circuit constaté à ce jour et un gain de poids considérable : autour de 5 g par rapport à du fil gainé classique.

Un accu lipo 2s1P 350 à 700mah alimente l'ensemble pour une autonomie conséquente (autour de 15 min). Mais avec les lipo l'autonomie n'est même plus une caractéristique interessante car de toute façon il est extrèmement rare de vider l'accu en 1 vol.

Le bruit est assez original avec ces 4 petits moteurs en prise directe , proche du sifflement des turbines avec des effets de raisonnance entre les  moteurs.

La puissance disponible est largement suffisante pour réaliser des monter réalistes et le vol se fait à mi gaz.

Structure

Aile

Chaque aile est constituée de 2 tronçons avec une flèche énorme conforme à l'originale.  Pas de clé d'aile, pas de longeron totalement inutile.

Les moteurs sont montés sur des nacelles en dépron à l'interieur du tube d'ejection de la turbine. Les hélices sont quasiment invisibles , presque entièrement masquées pas les carénages.

Les faux réacteurs sont réalisés avec la cnc en collant 2 demi-tubes.

Fuselage

Le fuselage est formé de 6 tronçons et de 2 blocs pour les extrémités. Mais pour le prochain fuseau 5 tronçons suffiront.Chaque tronçon est comme d'habitude constitué de 2 demie coquilles épaisses d'environ 6mm. (Grace à Trace Couple, un logiciel réellement génial).Beaucoup de pièces pour ce fuseau mais la découpe est assez rapide finalement.

Empenages

Pour une fois ils sont réalisés en Depron 3mm, en effet la flèche est trop importante pour ma CNC.

Les commandes sont réalisées comme sur le MD 80 avec du fil de pèche et ressort de rappel ! Précision absolue, jeu inéxistant, masse ridicule, quasiment invisible, et particulièrement rapide à réaliser (voir dossier de construction du MD80).

Finitions

Le train d'aterrrissage comprend pas moins de 5 jambes , 9 essieux et 18 roues !  Les jambes sont en balsa 1,5 habillées de pailles Mac Donald. Les roues sont tournées dans du dépron 3mm sur une perceuse. Les roues à l'échelle sont imprimées puis collées sur le dépron. Il faut ensuite découper les quadrillage ainsi formé . Les carrés sont alors poncés pour obtenir des ronds au bon diamètre.

Les décorations sont imprimées sur du papier japon maintenu sur du papier A4 clasique pour pouvoir passer dans une imprimante à jet d'encre. Une fois découpées elles sont collées à la colle papier en stick.

Radio

Que du classique : recepteur GWS 5g, servos Waypoint 6g, variateur GWS 3 Amp. Le tout est maintenu dans le fuseau par de la colle thermo plastique.

Le vol

Le meilleur pour la fin.

 Le 747 est de loin l'avion au vol le plus majestueux que j'ai fait. Tout simplement magique. Meme si de près l'aspect du polystyrène n'est pas du meilleur effet, à 5 mètres ça n'est plus choquant et en vol on l'oublie complètement. Déjà l'aspect au sol est très réaliste , même si les courbes du fuseau au niveau du cockpit sont perfectibles et le train un peu haut (obligatoire à cause des hélices). Le roulage anonce la couleur. La roulette directrice permet de suivre au plus près les marquages au sol à vitesse réduite pour gagner le seuil de piste.

Rapide échange avec la tour de controle et mise des gaz progressive, roulage sur 10 m une légère action à cabrer et le voilà en l'air. Plein gaz , l'angle de montée est semblable au réel . Mais déjà le plafond et les paneaux de basket approchent. Réduction des gaz, mise en virage. La dérive est très efficace, et grace à la forte flèche , la réponse en roulis immédiate malgrè le dièdre très faible. Le vol est lent , très lent, à mi gaz on maintien le vol à plat avec une légère assiette à cabrer, carractéristique des gros liners en approche . Plein gaz , le vol est ... toujours aussi lent, avec un angle d'attaque moins prononcé.

En tirant de plus en plus sur la profondeur, avec un incidence énorme, il ne décroche même pas, parachutant ou se dandinant un peu d'une aile sur l'autre selon la puissance des moteurs. La dérive reste toujours efficace. Du coup le 747 est très maniable et peut voler dans un très faible volume. Le pilotage est plus facile qu'un avion de début car il n'acclère pas, ne décroche pas et vol lentement. (Par contre en cas de crash il y aura plus de travail... quoique le polystyrène encaisse très bien les chocs. A quand des 747 comme trainer pour débutant ?)

Grace aux hélices propulsives, en cas de danger immédiat (un mur qui traverse par exemple), contrairement aus turbines du MD 80, la reprise des moteurs est très rapide, on est pas loin du torc ...enfin presque ;) .

Les aterrissages sont inoubliables. Non non, je n'exagère pas ce coup ci .Et je dis pas ça parce que c'est moi qui conçoit et pilote la machine :). De toute façon les videos en donnent un petit apperçu. Il ne manque que le crissement des pneus et le petit nuage de caoutchouc brulé. L'assiette d'aproche est facile à tenir , nez haut, train sorti (forcément il ne rentre pas de toute façon) la stabilité sur la trajectoir est surprenante. Petit arrondi, aucun rebond et le roulage est finalement vite freiné par les 18 roues.

Nouvelles vidéos à suivre.....